vendredi 3 avril 2009

A l’Est du soleil


Alors voilà, ça y est ! Ce soir, j’embarque sur la JAL. 12 heures de béatitude à essayer d’entr’apercevoir la Sibérie et puis l’arrivée miraculeuse au pays de l’émerveillement.


Quand je dis que je pars à Tokyo pour me reposer, on me considère comme une demeurée. Il est vrai qu’en France on a une image monstrueuse du Japon, façonnée au mieux par Amélie Nothomb (« Stupeur et tremblements ») et Sofia Coppola (« Lost in translation ») dont les visions sont étrangement teintées de racisme. Et puis on vous ramène systématiquement l’anecdote des pousseurs dans le métro (ce que je n’ai personnellement jamais vu).
















Certes, il ne faut pas avoir d’aversion pour le monde urbain mais pour moi, il n’est pas de pays plus facile et plus « cool » que le Japon. Tout est fait, grâce à une extraordinaire organisation, pour vous faciliter la vie et vous éviter de perdre du temps. Pour vous permettre de satisfaire, instantanément et quelle que soit l’heure, l’une de vos fantaisies.

Il y a une culture de la fluidité au Japon, un peu présente également aux Etats-Unis mais totalement inconnue en France où l’on trouve normal d’attendre et que tout dysfonctionne. Dans la foule tokyoïte, personne ne se heurte, ne se bouscule. Tout s’écoule avec une étonnante facilité et rapidité.











Le Japon, c’est un peu le phalanstère fouriériste impeccablement organisé pour la satisfaction de tous les plaisirs.


Et puis, il y a une joie communicative des gens. J’adore croiser ces groupes de jeunes filles merveilleusement habillées, riant aux éclats, ou même, le soir, ces groupes de salarymen qui bambochent ensemble après leur journée de travail.

Floriane de Lassée

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